Des femmes racontent. Elles racontent leur
solitude, leurs infidélités et les violences qu'elles subissent.
Il y a, rassemblés dans ces pages, les passages essentiels de quelques
témoignages représentatifs de ce que nous écrivent des visiteuses du site.
La société de maintenant est violente. Le terme brutal de "Féminicide" est chaque jour au catalogue des nouvelles du quotidien.
L'année 2021 a commencé en France avec 43 féminicides en 6 mois.
Ces textes sont modérés.
-1-Harcèlement
... Le harcèlement est un acte de violence reconnu par la loi, consistant à
poursuivre une personne par la moquerie, la taquinerie insultante répétée,
l'abus de l'autorité ou tout moyen insidieux non physique, afin de l'amener à
faire ce qu'on attend d'elle par lassitude, abandon ou déconsidération
d'elle-même.
Le harcèlement est présent dans tous les milieux et rapports sociaux: dans la
famille, en politique, dans le travail, à l'école et dans le couple. A l'origine
de ce harcèlement, il y a toujours un pervers, c'est à dire celui qui prend du
plaisir à la souffrance de l'autre.
Dans la réalité, le pervers est une personne qui n'a pas une bonne image
d'elle-même. Le pervers a un "complexe". Il se sent inférieur à sa victime qu'il
n'arrive pas à dominer ni par la séduction, ni par l'exercice normal de
l'autorité dans une hiérarchie (!!) ni par tout autre moyen loyal.
Il peut être jaloux, envieux, médiocre... mais en fait, sa jalousie, l'envie
ou tout autre ressort de la conduite qui l'amène au harcèlement ne sont que les
révélateurs de sa nature perverse.
Il jouit véritablement quand la victime est démontée, à bout. Il se plaît
dans le rôle du méchant.
Pour prendre ce plaisir à détruire l'autre, le harcéleur va instrumentaliser son
appartenance à un groupe dominant, son autorité hiérarchique, la dépendance
relative de sa victime.
La victime elle, peut avoir conscience de ce harcèlement sans pouvoir réagir
par peur de perdre sa situation, de se faire exclure définitivement dans sa
relation avec les autres, ou de briser sa vie dans le cas d'un divorce ou d'une
séparation.
En tout cas il tient sa victime comme par un chantage ; sa force vient de la
faiblesse de l'autre. Dans l'entreprise, tant que le harcéleur n'est pas démasqué, poursuivi
par la loi, sa victime se trouve seule sans l'aide des collègues qui peuvent
craindre des représailles. Cette situation contribue à la jouissance du
personnage et fait son bonheur.
S'il n'est pas le patron, le harcéleur peut être un collègue qui agit
pour lui-même. Il peut être aussi l'instrument de la direction pour obliger un
employé à démissionner quel que soit son rang, sa compétence ou son efficacité.
L'entreprise, une fois la mission accomplie, ne se gênera pas pour se
débarrasser de son "bras séculier" à la première occasion. C'est inévitable
quand l'abus devient notoire et que le scandale éclate. A l'école.
Le harcèlement à l'école est sous la responsabilité des professeurs, des
responsables d'éducation, des parents, du chef d'établissement. La vigilance
fait partie de leur charge.
Quand ils y manquent, ils sont gravement en faute car les conséquences sur la
victime sont toujours graves, parfois tragiques et irrémédiables.
Un professeur ou un éducateur commet un véritable crime quand il harcèle un
élève ou un étudiant qu'il est là pour instruire et aider dans sa formation.
Les éducateurs ne sont pas à leur place quand ils ignorent ce qui se passe dans
le groupe et quand ils en arrivent à laisser un élève en proie à ce drame. Quant
aux parents, c'est par la parole et l'écoute permanente qu'ils peuvent aider
leur enfant à s'exprimer sur ce sujet et à vaincre sa peur et sa honte à dire sa détresse.